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QUESTION D'ACTU

La BPCO tue en silence





Lors du dernier congrès de pneumologie de langue française, une enquête a montré que cette maladie est encore méconnue…

Oui, méconnue et insidieuse… Ainsi, plus d’un malade sur trois est diagnostiqué quatre ans après les premiers symptômes ! C’est le résultat d’une enquête menée par la Fédération française des associations de malades insuffisants ou handicapés respiratoires (la FFAIR) qui a été présentée lors du  congrès de pneumologie à Lille.

Qu’est-ce qui explique ces quatre ans de délai avant le diagnostic ?
Parce que la maladie avance cachée… Par exemple, le matin, une toux chronique, avec ou sans fièvre, une petite fatigue, un amaigrissement… Des signes qui ne nous incitent pas toujours à aller chez le médecin. Or, la BPCO, c’est une broncho-pneumopathie chronique obstructive… En clair, il s’agit d’une maladie qui bouche progressivement les voies aériennes, « les tuyaux » des poumons. La BPCO réduit ainsi lentement la capacité respiratoire et elle détruit les poumons. Et si on n’y prend pas garde au fil du temps les conséquences sont graves…

Cette maladie peut être mortelle ?
Oui, elle tue plus de 15 000 personnes par an. Les chiffres sont en augmentation, les experts estiment que la BPCO sera en 2020 la 3e cause de décès dans le monde. Et, il faut aussi savoir que dans les formes sévères de BPCO, les malades sont obligés d’être reliés à une machine pour respirer.

Qu’est-ce qui peut quand même nous alerter ?
Des signes simples comme une toux quotidienne qui ne passe pas, surtout si c’est le matin au moment du lever et que vous crachez un peu de mucus… Il faut être encore plus vigilant si vous êtes fumeur, dans plus de 8 cas sur 10, cette maladie est causée par le tabac ! Et souvent derrière la « bronchite chronique » du fumeur se cache une BPCO… L’enquête de la FFAIR montre aussi qu’être exposé à des émanations toxiques notamment au travail est un facteur de risque…

Peut-on guérir de cette maladie ?
Non, il n’existe pas de traitement pour guérir de la BPCO. On peut juste diminuer les symptômes, et bloquer son évolution... C’est pour cela qu’il est important et urgent de la dépister le plus tôt possible. Pour cela, le médecin, le pneumologue, fera une « spirométrie » : c’est un examen qui permet de mesurer votre capacité respiratoire et de voir si elle ne diminue pas.

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